Le Service de Parasitologie-Mycologie de l'UCAD a célébré ses 15 ans de recherche au près des populations de Keur Socé dans la région de Kaolack, samedi 20 Mai 2017. Une présence inscrite dans le cadre de la lutte contre la maladie. Une visite guidée du Centre de Keur socé a été organisée à cette occasion en présence du Président de l'Assemblée nationale et du Recteur de l'Université de Dakar. Le dit centre a été construit par le Service de Parasitologie pour développer l’excellence dans la formation et la recherche en zone rurale.
Le service de Parasitologie Mycologie l'UCAD, est la principale institution nationale de recherche sur les maladies parasitaires dont le paludisme. Le Service de Parasitologie Mycologie est logé au sein de la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( UCAD). Il est spécialisé dans le domaine de l'enseignement et de la recherche sur les maladies parasitaires en particulier le Paludisme.
mardi 30 mai 2017
lundi 22 mai 2017
Professeur Oumar Gaye: ''L’innovation apportée par les chercheurs du centre de recherche et de formation de Keur Socé a permis une évolution par une approche communautaire’
Le Centre de recherche et de formation de Keur
Socé, dans le département de Kaolack (centre), lieu d’expérimentation du
premier test de diagnostic rapide et communautaire du paludisme, a célébré
samedi ses quinze ans d’existence par une cérémonie présidée par le président
de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a constaté l’APS.
La manifestation
organisée dans l’enceinte de ce centre de recherche initialement dédié au
paludisme a notamment permis à ses responsables de revenir sur les résultats
des recherches menées dans ce laboratoire implanté dans cette commune située
aux faubourgs de la ville de Kaolack. ‘’Les résultats des recherches sur les
résistances liées à la maladie du paludisme ont permis de développer une stratégie
de lutte basée sur une détection systématique avant tout traitement.
L’innovation apportée par les chercheurs de ce centre a permis une évolution
par une approche communautaire’’, a expliqué le professeur Oumar Gaye,
responsable dudit centre. Cette nouvelle approche dans la lutte contre la
maladie a ensuite été adoptée au niveau national par le programme national de
lutte contre la maladie. Elle a ensuite été adoptée et recommandée par
l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a souligné le professeur Gaye.
‘’Il
fallait insister sur les diagnostics biologiques. Nous n’avions pas assez de
techniciens et de microscopie pour l’ensemble du territoire. Nous avons alors
pensé qu’en renforçant les capacités des agents de santé communautaire il était
possible d’avoir de bon relais’’, a-t-il rappelé. Selon lui, le centre de
recherche a donné de réelles satisfactions après quinze ans de présence au
point de se lancer dans la recherche sur d’autres aspects de la maladie liée
notamment à la diminution des parasites et de leur quantité dans le sang des
patients.
Il a ajouté : ‘’Au-delà du paludisme, nous adressons d’autres questions de santé comme les infections respiratoires aigües chez les enfants, les problèmes de parasites intestinaux les problèmes d’anémie et de nutrition et la santé de la reproduction’’ ‘’C’est un ensemble de pathologies que nous sommes en train d’adresser des questions de recherche pour produire des évidences pour l’ensemble des programmes nationaux de lutte’’, a insisté le chef du service de parasitologie mycologie de la faculté de médecine de l’université de Dakar.
‘’Nous avons cette ambition d’avoir l’excellence au niveau des zones rurales et beaucoup de stratégies que nous avons développées nous avons pu les concevoir à partir de la base rurale de Keur Socé’’, a-t-il indiqué à des journalistes. Il a également souligné la nécessité de renforcer les moyens du centre de recherche qui a permis une certaine reconnaissance de l’OMS à l’action des chercheurs sénégalais dans la lutte contre le paludisme au point de faire de Dakar l’hôte en 2018 de la conférence mondiale sur le paludisme. ( Source APS)
Il a ajouté : ‘’Au-delà du paludisme, nous adressons d’autres questions de santé comme les infections respiratoires aigües chez les enfants, les problèmes de parasites intestinaux les problèmes d’anémie et de nutrition et la santé de la reproduction’’ ‘’C’est un ensemble de pathologies que nous sommes en train d’adresser des questions de recherche pour produire des évidences pour l’ensemble des programmes nationaux de lutte’’, a insisté le chef du service de parasitologie mycologie de la faculté de médecine de l’université de Dakar.
‘’Nous avons cette ambition d’avoir l’excellence au niveau des zones rurales et beaucoup de stratégies que nous avons développées nous avons pu les concevoir à partir de la base rurale de Keur Socé’’, a-t-il indiqué à des journalistes. Il a également souligné la nécessité de renforcer les moyens du centre de recherche qui a permis une certaine reconnaissance de l’OMS à l’action des chercheurs sénégalais dans la lutte contre le paludisme au point de faire de Dakar l’hôte en 2018 de la conférence mondiale sur le paludisme. ( Source APS)
Recteur UCAD"Le centre de recherche et de formation de Keur Socé a le privilège d’indiquer ce que doit être l’université. Une université au service de la société installée au cœur de la société''
Le recteur
de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Ibrahima Thioub, a
invité, samedi, les parlementaires à œuvrer au rapprochement de l’université
avec les terroirs afin de permettre aux populations de bénéficier des résultats
de la recherche.
‘’L’Assemblée nationale, c’est la voix du peuple. Toutes les
régions et tous les terroirs y sont représentés. Si nous voulons connecter
l’université à tous ces terroirs, un des chemins privilégié reste l’Assemblée
nationale’’, a-t-il notamment déclaré. Le recteur de l’UCAD s’entretenait avec
des journalistes en marge de la célébration des quinze ans d’existence du
centre de recherche sur le paludisme de Keur Socé, dans le département de
Kaolack. ‘’L’Assemblée nationale reste un passage particulièrement efficace.
Nous appelons les députés à se rapprocher de l’université. L’université se
rapprochera d’eux pour pouvoir être présente dans tous les terroirs afin de
mettre les résultats de la recherche et de la formation au service de la
communauté’’, a insisté M. Thioub.
Le président de l’Assemblée nationale
Moustapha Niasse a présidé la manifestation organisée dans l’enceinte du centre
érigé dans la commune de Keur Socé, à une quinzaine de kilomètres de la ville
de Kaolack (centre), a constaté l’APS. Ce centre de recherche et de formation
sur la lutte contre le paludisme s’est illustré à travers la mise en œuvre
d’une approche basée sur le test de dépistage rapide et communautaire du
paludisme. Une stratégie adoptée et recommandée par l’Organisation mondiale de
la Santé (OMS), selon ses responsables.
‘’Ce centre a le privilège d’indiquer
ce que doit être l’université. Une université au service de la société
installée au cœur de la société par le service de parasitologie de la faculté
de médecine et d’odontologie qui a décidé de quitter le confort de Dakar pour
venir s’installer au cœur du Saloum y conduire une recherche de pointe avec des
équipements de pointe’’, a souligné le recteur de l’UCAD.
‘’La recherche a été
conduite avec les populations et mise au service des populations. Les
résultats ont été diffusés. Aujourd’hui ces résultats rayonnent au niveau
international. Nous avons agi localement mais avons également impacté le niveau
planétaire’’, a-t-il fait valoir. Il a ajouté : ‘’C’est cela l’université.
C’est ce qui est attendu de nous. Cette image d’une université au service de la
société que nous sommes en train de promouvoir avec la fête qui est ici
organisée pour célébrer les quinze ans du centre de Keur Socé’’.
Commentant les
résultats obtenus garce aux travaux de recherche menés dans le centre de Keur
Socé, Moustapha Niasse a pour sa part parlé de ‘’révolution positive’’.
’’Habituellement la recherche s’arrêtait au sommet dans la haute hiérarchie de
l’enseignement universitaire et dans les laboratoires spécialisés. Quand ce
concept de recherche descend à la base jusque dans la zone rurale et atteint
ces résultats on peut dire que les objectifs ont été atteints’’, (source APS)
mercredi 10 mai 2017
« Explique-moi la Vaccination »: une série d’animation scientifique dans les établissements scolaires de Dakar
Docteur Hélène BROUTIN, du Service de Parasitologie-Mycologie
de la Faculté de Médecine de l’UCAD, et ses collaborateurs du CNRS, IRD, IPD
ont démarré, ce lundi 08 Mai 2017, une série d’animation scientifique dans les
établissements scolaires de Dakar. La rencontre scientifique est destinée aux
élèves de CM2 et de troisième secondaire.
Trois établissements ont déjà accueilli, une exposition
interactive intitulée « Explique-moi la Vaccination ». Le but est de permettre
aux élèves d’augmenter leurs connaissances dans le domaine.
Le Dr. BROUTIN du Service de Parasitologie-Mycologie a, lors
de ces premiers jours d’interaction, coordonné le groupe d’animateurs dans les
quatre stands suivants :
- Planète
microbes : découverte du monde microscopique
- Comment les
microbes se transmettent ?
- Comment
l’organisme se défend ?
- Comment ça
marche un vaccin ?
La série d’animation scientifique sera clôturée demain, jeudi
11 Mai 2017, dans les lycées dakarois :
Lycée Moderne de Dakar (LyMoDak), le Collège Bilingue (LCB) et l’école
Actuelle Bilingue (EAB)
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