mercredi 29 mars 2017

FMPO: Lancement officiel du projet WAGHA

Les chercheurs du Medical Research Council de Gambie (MRCG) maintiennent depuis plusieurs années des collaborations scientifiques avec des collègues de l'UCAD, notamment avec l'équipe de Bactériologie -Virologie du Pr Souleymane Mboup avec les programmes VIH et Tuberculose et celle de Parasitologie du Pr Oumar Gaye avec les programmes Paludisme et Helminthiases.
Ce partenariat s'est renforcé et en octobre 2016 a été mise en place une alliance stratégique, le West Africa Global Health Alliance (WAGHA). L'Alliance regroupe les 3 institutions, le MRC de Gambie, l'Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF) dirigé par le Pr Mboup et l'UCAD avec le service de Parasitologie médicale et son centre de Formation et de Recherche de Keur Socé comme coordonnateur des activités. Monsieur le Recteur de l'UCAD, Professeur Ibrahima Thioub, a signé la convention tripartite pour le compte de l'UCAD, il y a de cela 6 mois. La cérémonie officielle de lancement du WAGHA aura lieu le 7 avril 2017, à la Salle du Conseil de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontologie (FMPO) de l'UCAD.

mercredi 22 mars 2017

Sénégal: Thème journée mondiale de lutte contre le paludisme 2017

Le Sénégal à l’instar de la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre le paludisme (JMP) le Lundi 25 avril 2016 
sur l'ensemble du territoire national


Thème retenu : « En finir pour de bon avec le paludisme »
Ce thème appelle le secteur de la santé, ainsi que les autres secteurs, à renforcer leur engagement dans la lutte contre le paludisme et à bâtir un partenariat global et inclusif pour l’atteinte de cet idéal commun.
L’objectif de cette journée est de sensibiliser les populations sur l’importance d’une mobilisation accrue autour de la lutte contre le paludisme dans le cadre de la pré-élimination mais également de mobiliser de nouveaux partenaires nationaux et internationaux, notamment le secteur privé et la société civile, autour de la lutte antipaludique.
3,2 milliards de personnes environ soit près de la moitié de la population mondiale sont exposées au risque de contracter le paludisme.
Les jeunes enfants, les femmes enceintes et les voyageurs venant de régions exemptes de paludisme sont particulièrement vulnérables à la maladie lorsqu’ils sont infectés.
Le paludisme est une maladie évitable dont on peut guérir si on est pris en charge précocement et de façon adéquate. Les efforts déployés au niveau mondial ces dix dernières années ont permis de réduire considérablement la charge de la maladie dans de nombreux endroits.
Entre 2000 et 2015, l’incidence du paludisme (le nombre de nouveaux cas parmi les populations exposées) a baissé de 37% à l’échelle mondiale tandis que le taux de mortalité a reculé de 60% toutes tranches d’âge confondues et de 65% chez les enfants de moins de 5 ans.
Ces résultats, bien que satisfaisants, restent encore insuffisants par rapport aux ambitions d’élimination de la maladie. En outre l’Afrique subsaharienne continue de supporter une part importante de la charge mondiale du paludisme. En effet pour l’année 2015, 88% des cas de paludisme et 90% des décès dus à cette maladie sont survenus.
Au Sénégal, cette journée est aussi une occasion pour mettre en avant les efforts accomplis dans la lutte contre le paludisme. Cette année la célébration de la JMP coïncide avec la première année de mise en œuvre du plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2016 – 2020 et la mise en œuvre d’une campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA).
En prélude de cette journée, un point de presse sera organisé le vendredi 22 Avril à 10heures dans la salle de conférence du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Placé sous la présidence d'honneur du Prof Awa Marie Coll SECK cet événement verra la participation des partenaires techniques et financiers.
Chiffres clefs sur le paludisme dans le monde
90% de la mortalité est concentrée en Afrique
78% de décès concernent les enfants de moins de 5 ans
À l’échelle mondiale : 584 000 décès liés au paludisme en 2015
3.2 milliards de personnes (50 % de la population mondiale) sont à risque
Maladie endémique dans 97 pays en 2014
 Chiffres clefs sur le paludisme au Sénégal
492 253 cas confirmés en 2015 sur l’ensemble du territoire national 
526 décès liés au paludisme en 2015 dont 158 chez les enfants de moins de 5 ans
( Source http://www.sante.gouv.sn/page-reader-activity.php?jtheme=NTQ=)

jeudi 9 mars 2017

Interview des Chercheurs Roger Tine et Hélène Broutin du Service de Parasitologie Mycologie de l'UCAD sur leur projet de recherche


Roger Tine, maître de conférence au service de parasitologie de la faculté de médecine de l'Université Cheikh Anta Diop et Hélène Broutin, chercheur au CNRS en accueil IRD en 2015 et basée dans ce même service présentent leur projet commun.







Quel est votre projet de recherche?
Roger :Avec Hélène, notre projet a pour objectif de caractériser l’essentiel des pathogènes responsables des infections respiratoires (IR) au sein d’une zone rurale où l’incidence du paludisme a largement diminué. Nous avions mis en place un système de surveillance des fièvres persistantes malgré la baisse du paludisme et nous avons montré que les IR dominaient. Caractériser ces agents pathogènes est donc une première étape essentielle pour permettre d’améliorer dans le futur la prise en charge médicale, voire la prévention.
Hélène :Ce projet de recherche pilote s’intéresse effectivement à l’écologie et l’étiologie des infections respiratoires. Nous avons donc réalisé des prélèvements naso-pharyngés sur des patients en consultation au poste de santé avec un diagnostic clinique d’infection respiratoire, sur une période de 6 mois. Une PCR multiplex ciblant 21 pathogènes incluant à la fois des virus et des bactéries) identifiera la communauté de pathogènes présente au niveau naso-pharyngé. Cette première étape apportera une base de connaissance de la diversité de pathogènes présents dans cette niche écologique spécifique ainsi que leurs dynamiques.
 Comment le projet a-t-il été monté avec les partenaires ?
Roger :Cette étude a été menée au niveau d’un site sentinelle, au cœur du poste de santé de la communauté rurale de Keur Socé et du centre de recherche en démographie géré par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, pour orienter la surveillance du paludisme et soutenir les actions du programme national de lutte contre ce fléau. Avec Hélène, nous avons initié nos recherches en 2014 grâce aux financements IRD du programme PEERS [1], du PPR SEAO [2].

Hélène :Cette étude n’aurait pas pu se faire non plus, sans l’appui du Service de Parasitologie de la Faculté de Médecine, à l’UCAD où j’étais en accueil IRD en 2015, et où je suis toujours basée en mission CNRS. La collaboration est solide également avec le personnel médical du poste de santé. Un étudiant, Mr Léon A. Ndiaye, a coordonné ce projet sur le terrain, ce qui a constitué son sujet de thèse de médecine, soutenue en juillet 2015. Enfin, le projet se fait en collaboration avec le laboratoire de la grippe et autres virus respiratoires de l’Institut Pasteur de Dakar, dirigée par le Pr M. Niang.....

Atelier Pathologies Respiratoires et Climat organisé par des chercheurs du Service de Parasitologie de l'UCAD et leurs partenaires


Des chercheurs et médecins de l’ UMR MIVEGEC, du Service de Parasitologie de la Faculté de Médecine ( UCAD) et du Service de Pneumologie ( CHNU de Fann ) ont organisé un Atelier Scientifique « Pathologies respiratoires et climat,  ce mercredi 8 mars, sur le campus international IRD/UCAD de Hann





L'atelier a réuni des spécialistes de santé  (médecin, spécialistes, chercheurs, professeurs...), de l'environnement (CSE, ANACIM, Centre de Gestion et Qualité de l'Air...) et climatologues se sont réunis ce mercredi 08 Mars 2017 sur le Campus de Hann pour un atelier de partage des connaissances autour des liens entre pathologies respiratoires, environnement et climat. 

Les pathologies respiratoires représentent à la fois un souci majeur de santé publique au Sénégal et un vaste champs de recherche . Que ce soit pour les pathologies non infectieuses comme l'asthme ou les pathologies infectieuses comme la tuberculose, la grippe ou les pneumonies, la connaissance de l'écologie et de la dynamique de ces pathologies restent peu connues à ce jour, au Sénégal et dans la sous-région. En complément à l'approche médicale et épidémiologique indispensable pour mieux connaitre et prévenir ces pathologies, le rôle du climat et de la variabilité environnementale est essentiel dans le développement de systèmes d'alerte précoces. 


En effet, la saisonnalité marquée de ces pathologies et l'influence connue de certains paramètres climatiques ou environnementaux sur certaines maladies comme le paludisme (via l'abondance du vecteur) ou la méningite, incitent à explorer ce lien entre environnement et pathologies respiratoires, pour améliorer les détections de périodes ou zones à risques . ( source:http://www.senegal.ird.fr/toute-l-actualite/l-actualite/2016/atelier-pathologies-respiratoires-et-climat-sur-le-campus-de-hann).

mardi 21 février 2017

Elimination du paludisme : 5 institutions mettent l’accent sur la recherche


Dans le cadre d’un programme quinquennal de recherche et de formation sur le paludisme, le service de parasitologie et mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar accueille des scientifiques de niveau Phd du 13 au 24 février 2017. L’objectif est de disposer d’une masse critique de scientifiques afin d’œuvrer pour l’élimination de cette maladie en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Ce programme international de méthodologie de recherche pour les doctorants et post-doctorants boursiers du consortium « Malaria research capacity development (Marcad) » est financé par Wellcome trust, une fondation de charité en médecine dont le siège se trouve en Grande-Bretagne. Il entre dans le cadre de l’initiative pour le développement de l’excellence en leadership, formation et science (Deltas). Au total, 15 doctorants, issus de cinq institutions universitaires (Cameroun, Gambie, Ghana, Mali et Sénégal), ont été choisis pour en bénéficier sur 111 dossiers reçus. Durant deux semaines, des cours de méthodologie de la recherche leur seront dispensés afin de concourir à avoir, à la fin de ce programme, des informations pertinentes et des protocoles à la fois performants et opérationnels. « L’objectif principal est de disposer, à l’issue de ce programme, une masse critique de scientifiques capables de jouer un rôle décisif dans l’élimination du paludisme.
- See more at: http://www.lesoleil.sn/actualites/item/61517-elimination-du-paludisme-5-institutions-mettent-l-accent-sur-la-recherche.html#sthash.oLH6fQhx.dpuf

RECHERCHE-DEVELOPPEMENT : 3 milliards pour contrer le paludisme


Le programme MalariaCapacité Recherche-Développement sur le Paludisme en Afrique de l’Ouest et du Centre, (MARCAD en anglais), piloté par l’Ucad, bénéficie d’un financement pour améliorer la qualité de la recherche de ses doctorants et post-doctorants.   Le service de parasitologie et mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) et ses partenaires de cinq pays de la sous-région ont encaissé 3 935 742 000 F CFA (6 millions d’€) de la Wellcome Trust, une Fondation britannique de charité en médecine. Une somme qui va financer, sur les cinq prochaines années, les activités du consortium dédiée à la recherche et la formation des étudiants doctorants et post-doctorants....

CONFÉRENCE DE PRESSE DU SERVICE DE PARASITOLOGIE MYCOLOGIE DE L’UCAD, JEUDI

 Le service de parasitologie mycologie de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar organise une conférence de presse, jeudi, au premier étage du nouvel amphithéâtre de la faculté de médecine, annonce un communiqué.
 
Cette rencontre se tient en marge de la formation internationale (13-24 février) sur la méthodologie de la recherche pour les doctorants et post-doctorants boursiers de Malaria Research Capacity Development (MARCAD).
 
L’université de Dakar a été choisie parmi plus d’une centaine de candidatures internationales pour la coordination du MARCAD, dans le cadre de ce programme quinquennal financé par le Wellcome Trust (GB), pour le compte de l’initiative pour le développement de l’excellence en leadership, formation et sciences (DELTAS), renseigne le communiqué.
 
Ce programme vise le renforcement des capacités dans le domaine de la recherche sur le paludisme, à travers le développement de groupes de recherches compétitifs sur le plan international, dans la lutte et l’élimination du paludisme, précise-t-il.
 
Elle explique qu’au total, 15 boursiers en provenance des cinq institutions partenaires (Gambie, Mali, Ghana, Cameroun, Sénéga )...