lundi 22 mai 2017

Professeur Oumar Gaye: ''L’innovation apportée par les chercheurs du centre de recherche et de formation de Keur Socé a permis une évolution par une approche communautaire’

Le Centre de recherche et de formation de Keur Socé, dans le département de Kaolack (centre), lieu d’expérimentation du premier test de diagnostic rapide et communautaire du paludisme, a célébré samedi ses quinze ans d’existence par une cérémonie présidée par le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a constaté l’APS.

 La manifestation organisée dans l’enceinte de ce centre de recherche initialement dédié au paludisme a notamment permis à ses responsables de revenir sur les résultats des recherches menées dans ce laboratoire implanté dans cette commune située aux faubourgs de la ville de Kaolack. ‘’Les résultats des recherches sur les résistances liées à la maladie du paludisme ont permis de développer une stratégie de lutte basée sur une détection systématique avant tout traitement. 

L’innovation apportée par les chercheurs de ce centre a permis une évolution par une approche communautaire’’, a expliqué le professeur Oumar Gaye, responsable dudit centre. Cette nouvelle approche dans la lutte contre la maladie a ensuite été adoptée au niveau national par le programme national de lutte contre la maladie. Elle a ensuite été adoptée et recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a souligné le professeur Gaye.

 ‘’Il fallait insister sur les diagnostics biologiques. Nous n’avions pas assez de techniciens et de microscopie pour l’ensemble du territoire. Nous avons alors pensé qu’en renforçant les capacités des agents de santé communautaire il était possible d’avoir de bon relais’’, a-t-il rappelé. Selon lui, le centre de recherche a donné de réelles satisfactions après quinze ans de présence au point de se lancer dans la recherche sur d’autres aspects de la maladie liée notamment à la diminution des parasites et de leur quantité dans le sang des patients.

 Il a ajouté : ‘’Au-delà du paludisme, nous adressons d’autres questions de santé comme les infections respiratoires aigües chez les enfants, les problèmes de parasites intestinaux les problèmes d’anémie et de nutrition et la santé de la reproduction’’ ‘’C’est un ensemble de pathologies que nous sommes en train d’adresser des questions de recherche pour produire des évidences pour l’ensemble des programmes nationaux de lutte’’, a insisté le chef du service de parasitologie mycologie de la faculté de médecine de l’université de Dakar.

 ‘’Nous avons cette ambition d’avoir l’excellence au niveau des zones rurales et beaucoup de stratégies que nous avons développées nous avons pu les concevoir à partir de la base rurale de Keur Socé’’, a-t-il indiqué à des journalistes. Il a également souligné la nécessité de renforcer les moyens du centre de recherche qui a permis une certaine reconnaissance de l’OMS à l’action des chercheurs sénégalais dans la lutte contre le paludisme au point de faire de Dakar l’hôte en 2018 de la conférence mondiale sur le paludisme. ( Source  APS)

Recteur UCAD"Le centre de recherche et de formation de Keur Socé a le privilège d’indiquer ce que doit être l’université. Une université au service de la société installée au cœur de la société''

Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Ibrahima Thioub, a invité, samedi, les parlementaires à œuvrer au rapprochement de l’université avec les terroirs afin de permettre aux populations de bénéficier des résultats de la recherche. 

‘’L’Assemblée nationale, c’est la voix du peuple. Toutes les régions et tous les terroirs y sont représentés. Si nous voulons connecter l’université à tous ces terroirs, un des chemins privilégié reste l’Assemblée nationale’’, a-t-il notamment déclaré. Le recteur de l’UCAD s’entretenait avec des journalistes en marge de la célébration des quinze ans d’existence du centre de recherche sur le paludisme de Keur Socé, dans le département de Kaolack. ‘’L’Assemblée nationale reste un passage particulièrement efficace. Nous appelons les députés à se rapprocher de l’université. L’université se rapprochera d’eux pour pouvoir être présente dans tous les terroirs afin de mettre les résultats de la recherche et de la formation au service de la communauté’’, a insisté M. Thioub.

 Le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse a présidé la manifestation organisée dans l’enceinte du centre érigé dans la commune de Keur Socé, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Kaolack (centre), a constaté l’APS. Ce centre de recherche et de formation sur la lutte contre le paludisme s’est illustré à travers la mise en œuvre d’une approche basée sur le test de dépistage rapide et communautaire du paludisme. Une stratégie adoptée et recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), selon ses responsables. 

‘’Ce centre a le privilège d’indiquer ce que doit être l’université. Une université au service de la société installée au cœur de la société par le service de parasitologie de la faculté de médecine et d’odontologie qui a décidé de quitter le confort de Dakar pour venir s’installer au cœur du Saloum y conduire une recherche de pointe avec des équipements de pointe’’, a souligné le recteur de l’UCAD.

 ‘’La recherche a été conduite avec les populations et mise au service des populations. Les résultats ont été diffusés. Aujourd’hui ces résultats rayonnent au niveau international. Nous avons agi localement mais avons également impacté le niveau planétaire’’, a-t-il fait valoir. Il a ajouté : ‘’C’est cela l’université. C’est ce qui est attendu de nous. Cette image d’une université au service de la société que nous sommes en train de promouvoir avec la fête qui est ici organisée pour célébrer les quinze ans du centre de Keur Socé’’. 

Commentant les résultats obtenus garce aux travaux de recherche menés dans le centre de Keur Socé, Moustapha Niasse a pour sa part parlé de ‘’révolution positive’’. ’’Habituellement la recherche s’arrêtait au sommet dans la haute hiérarchie de l’enseignement universitaire et dans les laboratoires spécialisés. Quand ce concept de recherche descend à la base jusque dans la zone rurale et atteint ces résultats on peut dire que les objectifs ont été atteints’’, (source APS)

mercredi 10 mai 2017

« Explique-moi la Vaccination »: une série d’animation scientifique dans les établissements scolaires de Dakar

Docteur Hélène BROUTIN, du Service de Parasitologie-Mycologie de la Faculté de Médecine de l’UCAD, et ses collaborateurs du CNRS, IRD, IPD ont démarré, ce lundi 08 Mai 2017, une série d’animation scientifique dans les établissements scolaires de Dakar. La rencontre scientifique est destinée aux élèves de CM2 et de troisième secondaire.

Trois établissements ont déjà accueilli, une exposition interactive intitulée « Explique-moi la Vaccination ». Le but est de permettre aux élèves d’augmenter leurs connaissances dans le domaine. 


Le Dr. BROUTIN du Service de Parasitologie-Mycologie a, lors de ces premiers jours d’interaction, coordonné le groupe d’animateurs dans les quatre stands suivants :
- Planète microbes : découverte du monde microscopique
- Comment les microbes se transmettent ?
- Comment l’organisme se défend ? 
- Comment ça marche un vaccin ? 


La série d’animation scientifique sera clôturée demain, jeudi 11 Mai 2017, dans les lycées dakarois :  Lycée Moderne de Dakar (LyMoDak), le Collège Bilingue (LCB) et l’école Actuelle Bilingue (EAB)









mercredi 26 avril 2017

Le Service de Parasitologie de l’UCAD pour l’élimination du paludisme au Sénégal



La journée mondiale de lutte contre le paludisme a été célébrée, ce mardi 25 avril, à Kaolack.  La rencontre a été présidée par le Ministre de la santé et de l’action sociale Dr. Awa Marie Coll Seck en présence d’autorités administratives, religieuses, sanitaires et d’un grand public.



Dans le cadre de l’étroite collaboration entre les services du ministère de la santé et  de son Service, Chef du Service de Parasitologie-Mycologie de la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Professeur Oumar Gaye, a répondu présent à l’invitation du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) à la cérémonie officielle tenue à Kaolack.

Le thème choisi pour cette édition est « en finir pour de bon avec le paludisme ». Un thème en phase avec l’ambition du Service de Parasitologie   de 50 % de ses activités de recherche au paludisme pour son élimination au Sénégal.

Depuis sa création en 1960 jusqu’à nos jours, le Service de Parasitologie a mené plusieurs travaux ayant permis la réorientation de stratégies préventives et curatives et l’adoption de nouveaux outils dans le domaine de la lutte contre les maladies parasitaires en général au Sénégal et particulièrement dans la lutte contre le paludisme comme :

-      -    La révision de la politique de traitement des formes simples de paludisme en 2003.

-      -    La mise en place de nouveaux outils de diagnostic biologique du paludisme en 2004 qui ont permis au ministère de la santé d’inscrire dans sa politique de traitement de 2010 l’obligation de confirmer les cas de paludisme par le diagnostic biologique avant toute prescription d’antipaludiques.
-     Les résultats des études du département de parasitologie portant sur le suivi de la résistance aux antipaludiques.

-      -L’adoption de la SP (Sulfadoxine Pyriméthamine) pour la prévention du paludisme chez la femme enceinte ce qui a valu au Sénégal en 2006 d’être le premier pays en Afrique de l’ouest à adopter cette stratégie en remplacement de la chloroquine.

-        -  L’adoption de l’Artésunate en intrarectale pour les prétransfert en cas de paludisme grave

-        -  Une certification pour le contrôle de qualité des TDRs en 2009 par l’OMS/FIND
-         
   -Une contribution à l’élaboration du plan stratégique 2011-2015 et de 2016-2020 orienté vers l’élimination du paludisme grâce aux enquêtes MICS-EDS démarré en  2009.

Les autorités sanitaires du Sénégal se sont fixéee pour objectif d’aller vers la pré-élimination du paludisme en 2020 et son élimination en 2030. Avec ses différents programmes de recherche et de formation tel que le Malaria Research Capacity Developemment ( MARCAD) , le réseau de l’Afrique de l’Ouest pour la surveillance du traitement antipaludique et le suivi de la résistance (WWARN/ WARC) le service de parasitologie compte collaborer pour l’atteinte de ces objectifs.

 Dans la même dynamique et de par sa grande expérience dans le domaine de la recherche sur le paludisme, le Service de Parasitologie a été sélectionné  pour l’organisation de la  7ème Conférence Panafricaine sur le Paludisme (MIM), prévue en 2018.

jeudi 13 avril 2017

18ÈMES JOURNÉES MÉDICALES DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE L’UCAD: Présentations Service Parasitologie Mycologie

L'équipe du Service de Parasitologie Mycologie de l'UCAD a participé à la 18ème édition des journées médicales de la Faculté de Médecine de l'Université de Dakar. La rencontre tenue du 10 au 13 avril 2017 a été placée sous le thème: "Les urgences" .
Le Service de Parasitologie médicale, dirigé par le Pr Oumar Gaye, a saisi l'occasion pour présenter ses dernières études à la communauté scientifique venue assister à ce grand rendez-vous.
Cette année 2017, les journées médicales de la Faculté de Médecine s’inscrivent dans le cadre de la célébration du centenaire de la Faculté de Médecine, Pharmacie et d'odontologie de l'UCAD .




lundi 10 avril 2017

Recherche en santé : Une alliance pour s’attaquer aux maladies prioritaires en Afrique de l’Ouest

Trois institutions de recherche ayant chacune une expertise avérée dans le domaine de la santé se sont données la main pour mieux s’attaquer aux maladies prioritaires dans la sous-région ouest africaine. Cette nouvelle alliance, dénommée West africa global health alliance (Wagha), a été lancée ce 7 avril 2017 à l’Ucad.



Au mois d’octobre dernier, les trois institutions que sont le Medical research council (Mrc) de Grande-Bretagne, à travers son bureau de la Gambie, l’Institut de recherche en santé, surveillance épidémiologie et formation (Iressef) du Pr Souleymane Mboup et l’Ucad, par le biais du Service de parasitologie-mycologie de la Faculté de Médecine, avaient signé une convention de partenariat. Cette collaboration a été vite opérationnalisée avec le lancement, hier, du West africa global health alliance (Wagha).
Les objectifs de cette alliance sont la conduite de la recherche en santé mondiale avec un focus sur les priorités en Afrique de l’Ouest ; le développement de projets de recherche collaboratifs et leur mise en œuvre ; la formation et le renforcement des capacités des chercheurs et personnels d’appui, l’échange de scientifiques, la mise en place de plateformes pour le partage et la mutualisation des ressources et équipements ; la promotion de la recherche biomédicale et sa traduction en évidences scientifiques pour impacter les politiques de santé.
« Nous lançons le West africa global health alliance (Wagha) pour la recherche, la formation et pour une plus grande mobilité des scientifiques de ces trois grandes institutions afin de mieux prendre en charge les grandes questions de santé publique qui se posent dans toute la sous-région », a indiqué le Pr Ibrahima Thioub, recteur de l’Ucad. 

A l’en croire, le Mrc est une vieille institution du Royaume-Uni qui regroupe une expertise et une compétence avérées sur de très nombreuses questions de santé publique. Pareille pour l’Ucad qui fête son centenaire à travers la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie.

 « Nous sommes en alliance avec l’Institut de recherche en santé, surveillance épidémiologie et formation, créé par le Pr Souleymane Mboup et qui a une très grande expérience et notoriété sur le plan national et international. En mettant ensemble nos forces, nous pensons que ce sera une contribution majeure à la recherche, à la formation, au service à la communauté sur des questions cruciales pour le développement social, économique et culturel de nos sociétés, que sont les problèmes de santé, particulièrement de santé publique », a soutenu Ibrahima Thioub....

vendredi 7 avril 2017

L’ALLIANCE "WAGHA" POUR BOOSTER LA RECHERCHE EN SANTÉ PUBLIQUE LANCÉE À DAKAR



L’accord dénommé "West Africa global health alliance" (Wagha), destiné à booster la recherche scientifique en santé publique, a été lancé, vendredi, à la Faculté de Médecine et d’Odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).




L’accord a été conclu entre l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) et le Centre de recherche médical de la Gambie, filiale du Médical Reseach center (MRC) de la Grande Bretagne. 

L’objectif de cette alliance est de "combiner les recherches médicinales en santé publique entre les trois entités, mais aussi de développer les échanges en recherches sanitaires, notamment la fluidité du personnels, professeurs, des étudiants entres les différents structures" a soutenu le recteur de l’UCAD, le professeur Ibrahima Thioub.

"Il s’agit en fait d’un projet sur lequel nous avons réfléchi en novembre 2016, pour le mettre en place, au profit de la recherche en santé publique au Sénégal et dans la sous-région" a-t-il souligné.

Le recteur de l’UCAD a fait remarquer que le point focal du Wagha est le Service de parasitologie mycologie de la faculté de Médecine de d’Odontologie qui travaille en intelligence avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé.

"Nos actions devront être focalisées sur les maladies transmissibles et non transmissibles, celles relatives à la santé de la femme et de l’enfant" a, pour sa part, indiqué le coordonnateur général du (MRC) Grande Bretagne, Sir Jonh Sarvill.


Aussi, M. Sarvill a ajouté que des "recherches scientifiques sur les maladies infectieuses chroniques" seront aussi prises en compte.....