La radio sénégalaise Sud FM consacre son édition du journal de la Santé au programme MARCAD.
Le service de Parasitologie Mycologie l'UCAD, est la principale institution nationale de recherche sur les maladies parasitaires dont le paludisme. Le Service de Parasitologie Mycologie est logé au sein de la Faculté de Médecine de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( UCAD). Il est spécialisé dans le domaine de l'enseignement et de la recherche sur les maladies parasitaires en particulier le Paludisme.
mardi 25 juillet 2017
vendredi 21 juillet 2017
Le Directeur du Programme MARCAD, Pr. Oumar Gaye, optimiste sur la pré-élimination du paludisme
‘’Nous
pensons effectivement, avec les programmes que nous avons-l’administration de
masse, avec les nouveaux outils de suivi du diagnostic, entre
autres- nous pouvons espérer aller, au nord et au centre, vers
l’élimination du paludisme dans les délais fixés vers 2020’’, a-t-il dit.
Le
Pr Gaye s’exprimait dans un entretien avec l’APS, en marge de
la deuxième rencontre annuelle de l’Alliance pour l’accélération
de l’excellence en science en Afrique (AESA).
‘’ [...] Si on parle de la pré-élimination, le nord et le centre du Sénégal sont à des niveaux de prévalence extrêmement bas. Cela est unique’’, s’est félicité le chef du département de parasitologie de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’UCAD.
Selon
lui, pour les autres zones, il faudra ‘’mettre beaucoup de temps’’ pour
parvenir à cet objectif, parce que les conditions épidémiologiques sont
différentes.
‘’Nous allons continuer à y aller, mais déjà nous pouvons être optimistes. Les niveaux de prévenance que nous avions il y a 10 ans, ont diminué. De 40%, nous sommes à 10%’’, a précisé le directeur du MARCAD.
‘’Nous allons continuer à y aller, mais déjà nous pouvons être optimistes. Les niveaux de prévenance que nous avions il y a 10 ans, ont diminué. De 40%, nous sommes à 10%’’, a précisé le directeur du MARCAD.
Insistant sur son optimisme quant à une élimination du paludisme au Sénégal, le Pr Gaye a plaidé pour davantage de moyens financiers.
‘’
Beaucoup de nos stratégies sont financées par l’extérieur. Il nous faut
maintenant des financements domestiques et locaux pour consolider les acquis’’,
a-t-il martelé.
mercredi 12 juillet 2017
ERADICATION DU PALUDISME : La chercheuse sénégalaise Aminata Colé Lô préconise la surveillance des ’’prrsonnes asymmptomatiques"
"Le
parasite responsable de la transmission du paludisme est très variable. Il
change de forme au niveau de ses gènes pour devenir’’ résistants aux
médicaments utilisés. Il faut avoir toujours un œil sur l’état du paludisme
dans le pays’’, a recommandé la spécialiste en parasitologie.
Aminata
Colé Lô présentait son protocole de recherches sur le paludisme, mercredi, à
Accra (Ghana), lors de la deuxième rencontre annuelle de l’Alliance pour
l’accélération de l’excellence en science en Afrique (AESA).
Dans
le cadre de ses recherches, Mme Lô mène "des recherches sur le
paludisme chez les personnes qui ont le parasite dans le sang mais qui ne
manifestent pas le paludisme, c’est-à-dire les personnes asymptomatiques".
Selon
la chercheuse, ces personnes qui ont le parasite du paludisme tout en n’étant
pas malade sont susceptibles de transmettre la maladie.
"L’objet
de mes recherches est de faire disparaître le paludisme en Afrique. Au Sénégal,
depuis plusieurs années, le service de parasitologie de l’UCAD, dirigé par le
professeur Oumar Gaye, a mené des études sur le paludisme’’, lesquelles
"ont donné des résultats, parce que le paludisme a drastiquement
diminué", a-t-elle souligné.
"Maintenant
ce qui reste, c’est de faire des surveillances’’ et maintenir le niveau de
vigilance, a ajouté Aminata Colé Lô, titulaire d’un doctorat de parasitologie à
l’UCAD et boursière du Malaria Research Capacity Development in West and
Central Africa (MARCAD).
"Je
suis en train de soumettre mon projet au comité d’éthique, pour mener des
études au niveau des hommes. Il faut avoir un accord de ce comité. J’espère
qu’à la conférence de MIM (Multilateral Initiative on Malaria), en avril 2018,
je présenterai mes premiers résultats préliminaires. D’ici trois mois, j’irai
sur le terrain et commencer les prélèvements chez les personnes", a
annoncé la chercheuse sénégalaise.
"Il
y a toujours le paludisme chez des personnes qui ne sont pas malades", a
poursuivi Aminata Colé Lô, dont l’intention est de s’investir également dans la
surveillance de l’efficacité de l’utilisation du primaquine chez les enfants.
Des chercheurs du Malaria research capacity developpement in West an central Africa (MARCAD) à la deuxiéme rencontre annuelle des 11 progammes de DeltAasAfrica
Les travaux ont été lancés par le ministre de l’Environnement, des
Sciences, Technologies et de l’Innovation du Ghana, Frimpong-Boateng.
"Nous sommes heureux d’accueillir certains des meilleurs esprits de l’Afrique au Ghana, qui montre un engagement de nos scientifiques pour galvaniser les ressources pour résoudre nos problèmes urgents de santé", a déclaré le professeur Kwabena Frimpong-Boateng.
"Nous sommes heureux d’accueillir certains des meilleurs esprits de l’Afrique au Ghana, qui montre un engagement de nos scientifiques pour galvaniser les ressources pour résoudre nos problèmes urgents de santé", a déclaré le professeur Kwabena Frimpong-Boateng.
Le Directeur du MARCAD, le professeur Oumar Gaye va d’ailleurs y faire une présentation sur la recherche sur le paludisme.
Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs intervenants ont appelé à une coopération plus affirmée entre les scientifiques du continent africain. Il s’agit également pour beaucoup d’entre eux de faire de sorte que les recherches scientifiques soient bénéfiques aux populations.
Des scientifiques issus de 54 institutions de 21 pays africains vont présenter leurs travaux novateurs lors de ces rencontres initiées par l’Excellence en développement du leadership, de la formation et de la science (DeltasAfrica), un programme lancé en 2015 avec le soutien de Wellcome Trust et du Département britannique pour le développement international.
C’est un programme doté d’un fonds de 57,3 milliards de frs CFA destiné à former des leaders de la recherche de classe mondiale avec des engagements de financement jusqu’en 2020 par l’Académie des sciences et de l’Alliance du NEPAD pour accélérer l’excellence en science en Afrique (AAS)....
mercredi 21 juin 2017
Film de la Célébration des 15 ans de recherche du Service de Parasitologie' à Keur Socé
Retour en images sur les moments forts de la célébrations des 15 ans de recherche du Service de Parasitologie-Mycologie de l'UCAD à Keur Socé.
Une journée riche en expérience qui a valu le déplacement du Président de l'Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse, et du Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ibrahima Thioub.
mardi 30 mai 2017
CELEBRATION 15 ANS DE RECHERCHE DU SERVICE DE PARASITOLOGIE-MYCOLOGIE DE L'UCAD A KEUR SOCE / CENTRE DE RECHERCHE ET DE FORMATION DE KEUR SOCE
Le Service de Parasitologie-Mycologie de l'UCAD a célébré ses 15 ans de recherche au près des populations de Keur Socé dans la région de Kaolack, samedi 20 Mai 2017. Une présence inscrite dans le cadre de la lutte contre la maladie. Une visite guidée du Centre de Keur socé a été organisée à cette occasion en présence du Président de l'Assemblée nationale et du Recteur de l'Université de Dakar. Le dit centre a été construit par le Service de Parasitologie pour développer l’excellence dans la formation et la recherche en zone rurale.
lundi 22 mai 2017
Professeur Oumar Gaye: ''L’innovation apportée par les chercheurs du centre de recherche et de formation de Keur Socé a permis une évolution par une approche communautaire’
La manifestation
organisée dans l’enceinte de ce centre de recherche initialement dédié au
paludisme a notamment permis à ses responsables de revenir sur les résultats
des recherches menées dans ce laboratoire implanté dans cette commune située
aux faubourgs de la ville de Kaolack. ‘’Les résultats des recherches sur les
résistances liées à la maladie du paludisme ont permis de développer une stratégie
de lutte basée sur une détection systématique avant tout traitement.
L’innovation apportée par les chercheurs de ce centre a permis une évolution
par une approche communautaire’’, a expliqué le professeur Oumar Gaye,
responsable dudit centre. Cette nouvelle approche dans la lutte contre la
maladie a ensuite été adoptée au niveau national par le programme national de
lutte contre la maladie. Elle a ensuite été adoptée et recommandée par
l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a souligné le professeur Gaye.
‘’Il
fallait insister sur les diagnostics biologiques. Nous n’avions pas assez de
techniciens et de microscopie pour l’ensemble du territoire. Nous avons alors
pensé qu’en renforçant les capacités des agents de santé communautaire il était
possible d’avoir de bon relais’’, a-t-il rappelé. Selon lui, le centre de
recherche a donné de réelles satisfactions après quinze ans de présence au
point de se lancer dans la recherche sur d’autres aspects de la maladie liée
notamment à la diminution des parasites et de leur quantité dans le sang des
patients.
Il a ajouté : ‘’Au-delà du paludisme, nous adressons d’autres questions de santé comme les infections respiratoires aigües chez les enfants, les problèmes de parasites intestinaux les problèmes d’anémie et de nutrition et la santé de la reproduction’’ ‘’C’est un ensemble de pathologies que nous sommes en train d’adresser des questions de recherche pour produire des évidences pour l’ensemble des programmes nationaux de lutte’’, a insisté le chef du service de parasitologie mycologie de la faculté de médecine de l’université de Dakar.
‘’Nous avons cette ambition d’avoir l’excellence au niveau des zones rurales et beaucoup de stratégies que nous avons développées nous avons pu les concevoir à partir de la base rurale de Keur Socé’’, a-t-il indiqué à des journalistes. Il a également souligné la nécessité de renforcer les moyens du centre de recherche qui a permis une certaine reconnaissance de l’OMS à l’action des chercheurs sénégalais dans la lutte contre le paludisme au point de faire de Dakar l’hôte en 2018 de la conférence mondiale sur le paludisme. ( Source APS)
Il a ajouté : ‘’Au-delà du paludisme, nous adressons d’autres questions de santé comme les infections respiratoires aigües chez les enfants, les problèmes de parasites intestinaux les problèmes d’anémie et de nutrition et la santé de la reproduction’’ ‘’C’est un ensemble de pathologies que nous sommes en train d’adresser des questions de recherche pour produire des évidences pour l’ensemble des programmes nationaux de lutte’’, a insisté le chef du service de parasitologie mycologie de la faculté de médecine de l’université de Dakar.
‘’Nous avons cette ambition d’avoir l’excellence au niveau des zones rurales et beaucoup de stratégies que nous avons développées nous avons pu les concevoir à partir de la base rurale de Keur Socé’’, a-t-il indiqué à des journalistes. Il a également souligné la nécessité de renforcer les moyens du centre de recherche qui a permis une certaine reconnaissance de l’OMS à l’action des chercheurs sénégalais dans la lutte contre le paludisme au point de faire de Dakar l’hôte en 2018 de la conférence mondiale sur le paludisme. ( Source APS)
Inscription à :
Articles (Atom)