mercredi 26 avril 2017

Le Service de Parasitologie de l’UCAD pour l’élimination du paludisme au Sénégal



La journée mondiale de lutte contre le paludisme a été célébrée, ce mardi 25 avril, à Kaolack.  La rencontre a été présidée par le Ministre de la santé et de l’action sociale Dr. Awa Marie Coll Seck en présence d’autorités administratives, religieuses, sanitaires et d’un grand public.



Dans le cadre de l’étroite collaboration entre les services du ministère de la santé et  de son Service, Chef du Service de Parasitologie-Mycologie de la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Professeur Oumar Gaye, a répondu présent à l’invitation du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) à la cérémonie officielle tenue à Kaolack.

Le thème choisi pour cette édition est « en finir pour de bon avec le paludisme ». Un thème en phase avec l’ambition du Service de Parasitologie   de 50 % de ses activités de recherche au paludisme pour son élimination au Sénégal.

Depuis sa création en 1960 jusqu’à nos jours, le Service de Parasitologie a mené plusieurs travaux ayant permis la réorientation de stratégies préventives et curatives et l’adoption de nouveaux outils dans le domaine de la lutte contre les maladies parasitaires en général au Sénégal et particulièrement dans la lutte contre le paludisme comme :

-      -    La révision de la politique de traitement des formes simples de paludisme en 2003.

-      -    La mise en place de nouveaux outils de diagnostic biologique du paludisme en 2004 qui ont permis au ministère de la santé d’inscrire dans sa politique de traitement de 2010 l’obligation de confirmer les cas de paludisme par le diagnostic biologique avant toute prescription d’antipaludiques.
-     Les résultats des études du département de parasitologie portant sur le suivi de la résistance aux antipaludiques.

-      -L’adoption de la SP (Sulfadoxine Pyriméthamine) pour la prévention du paludisme chez la femme enceinte ce qui a valu au Sénégal en 2006 d’être le premier pays en Afrique de l’ouest à adopter cette stratégie en remplacement de la chloroquine.

-        -  L’adoption de l’Artésunate en intrarectale pour les prétransfert en cas de paludisme grave

-        -  Une certification pour le contrôle de qualité des TDRs en 2009 par l’OMS/FIND
-         
   -Une contribution à l’élaboration du plan stratégique 2011-2015 et de 2016-2020 orienté vers l’élimination du paludisme grâce aux enquêtes MICS-EDS démarré en  2009.

Les autorités sanitaires du Sénégal se sont fixéee pour objectif d’aller vers la pré-élimination du paludisme en 2020 et son élimination en 2030. Avec ses différents programmes de recherche et de formation tel que le Malaria Research Capacity Developemment ( MARCAD) , le réseau de l’Afrique de l’Ouest pour la surveillance du traitement antipaludique et le suivi de la résistance (WWARN/ WARC) le service de parasitologie compte collaborer pour l’atteinte de ces objectifs.

 Dans la même dynamique et de par sa grande expérience dans le domaine de la recherche sur le paludisme, le Service de Parasitologie a été sélectionné  pour l’organisation de la  7ème Conférence Panafricaine sur le Paludisme (MIM), prévue en 2018.

jeudi 13 avril 2017

18ÈMES JOURNÉES MÉDICALES DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE L’UCAD: Présentations Service Parasitologie Mycologie

L'équipe du Service de Parasitologie Mycologie de l'UCAD a participé à la 18ème édition des journées médicales de la Faculté de Médecine de l'Université de Dakar. La rencontre tenue du 10 au 13 avril 2017 a été placée sous le thème: "Les urgences" .
Le Service de Parasitologie médicale, dirigé par le Pr Oumar Gaye, a saisi l'occasion pour présenter ses dernières études à la communauté scientifique venue assister à ce grand rendez-vous.
Cette année 2017, les journées médicales de la Faculté de Médecine s’inscrivent dans le cadre de la célébration du centenaire de la Faculté de Médecine, Pharmacie et d'odontologie de l'UCAD .




lundi 10 avril 2017

Recherche en santé : Une alliance pour s’attaquer aux maladies prioritaires en Afrique de l’Ouest

Trois institutions de recherche ayant chacune une expertise avérée dans le domaine de la santé se sont données la main pour mieux s’attaquer aux maladies prioritaires dans la sous-région ouest africaine. Cette nouvelle alliance, dénommée West africa global health alliance (Wagha), a été lancée ce 7 avril 2017 à l’Ucad.



Au mois d’octobre dernier, les trois institutions que sont le Medical research council (Mrc) de Grande-Bretagne, à travers son bureau de la Gambie, l’Institut de recherche en santé, surveillance épidémiologie et formation (Iressef) du Pr Souleymane Mboup et l’Ucad, par le biais du Service de parasitologie-mycologie de la Faculté de Médecine, avaient signé une convention de partenariat. Cette collaboration a été vite opérationnalisée avec le lancement, hier, du West africa global health alliance (Wagha).
Les objectifs de cette alliance sont la conduite de la recherche en santé mondiale avec un focus sur les priorités en Afrique de l’Ouest ; le développement de projets de recherche collaboratifs et leur mise en œuvre ; la formation et le renforcement des capacités des chercheurs et personnels d’appui, l’échange de scientifiques, la mise en place de plateformes pour le partage et la mutualisation des ressources et équipements ; la promotion de la recherche biomédicale et sa traduction en évidences scientifiques pour impacter les politiques de santé.
« Nous lançons le West africa global health alliance (Wagha) pour la recherche, la formation et pour une plus grande mobilité des scientifiques de ces trois grandes institutions afin de mieux prendre en charge les grandes questions de santé publique qui se posent dans toute la sous-région », a indiqué le Pr Ibrahima Thioub, recteur de l’Ucad. 

A l’en croire, le Mrc est une vieille institution du Royaume-Uni qui regroupe une expertise et une compétence avérées sur de très nombreuses questions de santé publique. Pareille pour l’Ucad qui fête son centenaire à travers la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie.

 « Nous sommes en alliance avec l’Institut de recherche en santé, surveillance épidémiologie et formation, créé par le Pr Souleymane Mboup et qui a une très grande expérience et notoriété sur le plan national et international. En mettant ensemble nos forces, nous pensons que ce sera une contribution majeure à la recherche, à la formation, au service à la communauté sur des questions cruciales pour le développement social, économique et culturel de nos sociétés, que sont les problèmes de santé, particulièrement de santé publique », a soutenu Ibrahima Thioub....

vendredi 7 avril 2017

L’ALLIANCE "WAGHA" POUR BOOSTER LA RECHERCHE EN SANTÉ PUBLIQUE LANCÉE À DAKAR



L’accord dénommé "West Africa global health alliance" (Wagha), destiné à booster la recherche scientifique en santé publique, a été lancé, vendredi, à la Faculté de Médecine et d’Odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).




L’accord a été conclu entre l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) et le Centre de recherche médical de la Gambie, filiale du Médical Reseach center (MRC) de la Grande Bretagne. 

L’objectif de cette alliance est de "combiner les recherches médicinales en santé publique entre les trois entités, mais aussi de développer les échanges en recherches sanitaires, notamment la fluidité du personnels, professeurs, des étudiants entres les différents structures" a soutenu le recteur de l’UCAD, le professeur Ibrahima Thioub.

"Il s’agit en fait d’un projet sur lequel nous avons réfléchi en novembre 2016, pour le mettre en place, au profit de la recherche en santé publique au Sénégal et dans la sous-région" a-t-il souligné.

Le recteur de l’UCAD a fait remarquer que le point focal du Wagha est le Service de parasitologie mycologie de la faculté de Médecine de d’Odontologie qui travaille en intelligence avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé.

"Nos actions devront être focalisées sur les maladies transmissibles et non transmissibles, celles relatives à la santé de la femme et de l’enfant" a, pour sa part, indiqué le coordonnateur général du (MRC) Grande Bretagne, Sir Jonh Sarvill.


Aussi, M. Sarvill a ajouté que des "recherches scientifiques sur les maladies infectieuses chroniques" seront aussi prises en compte.....