mercredi 13 septembre 2017

Lancement officiel du Malaria Centre Sénégal

Les équipes de recherche sur le paludisme et les paludologues du Sénégal se sont réunis mercredi 15 Mars 2017 pour le lancement officiel du Malaria Centre Sénégal, une initiative du Service de Parasitologie Mycologie de la Faculté de Médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).       
        
Le Malaria Centre s’inscrit sur la logique d’une union pour l’élimination du paludisme au Sénégal. La nouvelle structure qui vient d’être lancée va constituer un espace de partage et va favoriser la collaboration entre les équipes de recherche. Le Centre va aussi permettre de formuler des problématiques et des propositions de recherche communes et la mise en œuvre des activités de recherche et de formation entre les différents acteurs. « Pour ce qui concerne la région africaine, ce qu’il faut c’est de produire de l’évidence, produire de la science et renforcer les capacités. Nous avons besoins de fédérer nos forces de nous retrouver ensemble. Le but ultime de ce Centre est de générer suffisamment de preuves scientifiques pour guider les politiques de traitement et de prévention au Sénégal et dans toute la Région africaine. » a expliqué le Professeur Oumar Gaye, Chef du Service de Parasitologie, initiateur du projet.

La Cérémonie de lancement du Malaria Centre a enregistré la présence de plus d’une soixantaine de participants venant de l’UCAD, de l’Université de Thiès, de l’IRD, de l’IRESSF, de l’Institut Pasteur, de l’ANACIM (Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie), du PNLP (Programme national de lutte contre le paludisme), de Speak Up Africa, de l’ABT, de AMREF, MSAS, de l’USAID, et de l’OMS.

L’ensemble des représentants des différentes institutions ont salué la mise en place du Malaria Centre Sénégal. Tous ont exprimé leur satisfaction d’assister au lancement officiel du Malaria Centre.  Sociologues, parasitologues, climatologues, environnementalistes …, chacun y trouve déjà son compte.

« Le Malaria Centre va jouer un rôle important dans le dispositif de lutte contre le paludisme. Il peut constituer une référence en matière de réponse aux questions de recherche. Il pourrait également servir de bras technique au PNLP. Pour nous guider et nous orienter par rapport à nos stratégies et interventions. Il va jouer un rôle important dans la lutte contre le paludisme » a insisté le représentant du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Dr. Ibrahima Diallo.

« En tant que géographe, le Malaria Centre me sera très utile parce que je travaille sur les maladies diarrhéiques en relation avec l’environnement, je cherche à voir comment je peux lier la pathologie qui est le paludisme à l’espace. Je pense que cette synergie qui a été mise en place va nous permettre d’aller vers ces évidences scientifiques. » a fait savoir le Géographe de la Santé et enseignant-chercheur au Département de géographie UCAD, Docteur Ibrahima Sy.

Pour sa part, le sociologue et anthropologue à l’UCAD, Pr Sylvain L. Faye estime que le Malaria Centre Sénégal va constituer un cadre propice et très utile pour la collaboration, le partage de connaissance et la coopération pour la mise en place de programmes de recherche collaboratifs entre les différents acteurs. « Parce que de plus en plus on va vers cela sur le plan international » explique-t-il. « Nous faisons des travaux dans plusieurs laboratoires et le partage se fait lors des séminaires en dehors du pays » a regretté Pr Sylvain L. Faye.

En plus d’offrir un cadre d’échange et de partage, le Malaria centre va aussi apporter une solution à divers manquements dans le domaine de la recherche sur le paludisme au Sénégal.  « Le Malaria Centre servira désormais d’espace où les gens présenteraient peut-être leurs résultats dans un premier temps, discuteront ces résultats avant d’aller à l’échelle internationale pour les valoriser ou bien captiver des financements allant dans le sens d’éliminer ou de pré-éliminer le paludisme dans certaines localités où ça sévit. » a souligné l’ingénieur de recherche à l’institut de recherche et de développement (IRD), El hadji Ba.

 « Ce Malaria Centre permettrait de potentialiser nos recherches sur l’identification du problème, sa mesure, ses différents déterminants et surtout les moyens de lutte dans cette phase de pré-élimination du paludisme. Nous savons que seule une action multisectorielle et pluridisciplinaire pourrait nous permettre d’arriver à bout de ce fléau. » a souligné le Pr de santé publique et Directrice du département de santé publique et de Médecine préventive de la Faculté de Médecine et l’institut de santé et développement de l’UCAD, Anta Tall Dia.

« C’est le moment ou jamais de fédérer tous nos efforts, toutes les disciplines, que ce soit les disciplines de la santé et les disciplines connexes. » a-t-elle ajouté. Un avis partagé par Docteur Aïssatou Touré, immunologiste chercheur à l’institut Pasteur de Dakar. Selon cette dernière, les chercheurs de cet institut comme les chercheurs des autres institutions « ont tous besoin de se mettre ensemble, de se parler, de se mettre dans des réseaux ou ils pourront aborder ensemble les problématiques de recherche. Parce que ces derniers doivent être abordés de manière multidisciplinaire. »

lundi 11 septembre 2017

Developing Research in Infectious and Tropical Diseases in Africa: The Paradigm of Senegal

1
Aix-Marseille Univ, Unité de Recherche sur les Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes (URMITE), Institut Hospitlao-Universitaire (IHU)Méditerranée-Infection.
2
Service Parasitologie, Université Cheikh Anta Diop, Dakar, Senegal.
3
Department of Epidemiology of Infectious Diseases, Faculty of Medicine, Pharmacy and Dentistry, University of Techniques and Technologies of Bamako, Mali.
Abstract
Infectious diseases represent one of the greatest potential barriers to achievement of the third Sustainable Development Goals in African countries and around the world because they continue to pose major public health challenges. The surveillance of infectious diseases has recently assumed greater importance in most African countries, both because of the emergence of infectious diseases and because strains of pathogens that cause tuberculosis, malaria, cholera, dysentery, and pneumonia have developed resistance to common and inexpensive antimicrobial drugs. However, data on the pathogen-specific causes of infectious diseases are limited. Developing research in infectious and tropical diseases in Africa is urgently needed to better describe the distribution of pathogen-borne diseases and to know which pathogens actually cause fever. This research is critical for guiding treatment and policies in Africa. More effective diagnostics are also needed for these diseases, which often are misdiagnosed or diagnosed too late. A comprehensive review of this type of research is presented here.

vendredi 8 septembre 2017

MIM2018: Word from the Local Organizing Committee Chair Prof Oumar Gaye

Twenty years after the first MIM Conference which drew attention to major questions for malaria research, and identify ways to strengthen and sustain the research capacity of malaria endemic countries in Africa, several countries in Africa are now engaging towards malaria elimination. Focus in Senegal, the first country report in the Roll Back Malaria Progress & Impact series describes how Senegal achieves a spectacular drop in its malaria burden.
The exemplarity of the collaboration between scientists, the National Malaria program and partners is a key of the success.
UCAD with the Ministry of Health and its partners will ensure the successful organization of the Conference in Dakar, a multicultural diverse city full of vibrant arts and tradition Every effort is being made to ensure the delegates attending the 7th MIM Conference have a truly enriching experience, which rivals all previous MIM conference in terms of scientific content, exhibitors on display and social events.

mercredi 6 septembre 2017

Safety and Efficacy of Adding a Single Low Dose of Primaquine to the Treatment of Adult Patients With Plasmodium falciparum Malaria in Senegal, to Reduce Gametocyte Carriage: A Randomized Controlled Trial.

Abstract

INTRODUCTION.:

More information is needed about the safety of low-dose primaquine in populations where G6PD deficiency is common.

METHODS.:

Adults with Plasmodium falciparum malaria were randomized to receive 1 of 3 artemisinin combination therapies (ACTs) with or without primaquine (0.25 mg/kg). Glucose-6-phosphate dehydrogenase (G6PD) status was determined using a rapid test. Patients were followed for 28 days to record hemoglobin concentration, adverse events, and gametocyte carriage. The primary end point was the change in Hb at day 7.

RESULTS.:

In sum, 274 patients were randomized, 139 received an ACT alone, and 135 received an ACT + primaquine. The mean reduction in Hb at day 7 was similar in each group, a difference in the ACT + PQ versus the ACT alone group of -0.04 g/dL (95% confidence interval [CI] -0.23, 0.31), but the effect of primaquine differed according to G6PD status. In G6PD-deficient patients the drop in Hb was 0.63 g/dL (95% CI 0.03, 1.24) greater in those who received primaquine than in those who received an ACT alone. In G6PD-normal patients, the reduction in Hb was 0.22 g/dL (95% CI -0.08, 0.52) less in those who received primaquine (interaction P = .01). One G6PD normal patient who received primaquine developed moderately severe anaemia (Hb < 8 g/dL). Dark urine was more frequent in patients who received primaquine. Primaquine was associated with a 73% (95% CI 24-90) reduction in gametocyte carriage (P = .013).

CONCLUSION.:

Primaquine substantially reduced gametocyte carriage. However, the fall in Hb concentration at day 7 was greater in G6PD-deficient patients who received primaquine than in those who did not and one patient who received primaquine developed moderately severe anemia.

mardi 8 août 2017

Présentation du Chef du Service de Parasitologie, Pr. Oumar Gaye à la rencontre annuelle des 11 programmes de DELTASAfrica

Présentation du Chef du Service de Parasitologie et Directeur du MARCAD, Pr. Oumar Gaye à la rencontre  annuelle des 11 programmes de DELTASAfrica, tenue du 3 au 5 juillet 20017 à Accra/ Ghana.


mardi 1 août 2017

'' Il faut continuer à former à sensibiliser et à évaluer de nouvelles stratégies..." Pr. Oumar Gaye

Présentation du Pr. Oumar Gaye, Chef du Service de Parasitologie de l'UCAD au forum Afrique de l'Ouest-France de santé publique et d'innovation médicale.


mardi 25 juillet 2017

La Radio Sud FM fait un focus sur le programme MARCAD

La radio sénégalaise Sud FM consacre son édition du journal de la Santé au programme MARCAD.


vendredi 21 juillet 2017

Le Directeur du Programme MARCAD, Pr. Oumar Gaye, optimiste sur la pré-élimination du paludisme

Il est possible de parvenir à une pré-élimination du paludisme dans le nord et le centre du Sénégal, à l’horizon 2020, a affirmé, lundi à Accra (Ghana), le directeur du Malaria research capacity developpement in West and Central Africa (MARCAD) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar(UCAD), Professeur Oumar Gaye.

‘’Nous pensons effectivement, avec les programmes que nous avons-l’administration de masse, avec les nouveaux outils de suivi du diagnostic, entre autres- nous pouvons espérer aller, au nord et au centre, vers l’élimination du paludisme dans les délais fixés vers 2020’’, a-t-il dit.
 
Le Pr Gaye s’exprimait dans un entretien avec l’APS, en marge de la deuxième rencontre annuelle de l’Alliance pour l’accélération de l’excellence en science en Afrique (AESA).

‘’ [...] Si on parle de la pré-élimination, le nord et le centre du Sénégal sont à des niveaux de prévalence extrêmement bas. Cela est unique’’, s’est félicité le chef du département de parasitologie de la Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontostomatologie de l’UCAD.

Selon lui, pour les autres zones, il faudra ‘’mettre beaucoup de temps’’ pour parvenir à cet objectif, parce que les conditions épidémiologiques sont différentes.

 ‘’Nous allons continuer à y aller, mais déjà nous pouvons être optimistes. Les niveaux de prévenance que nous avions il y a 10 ans, ont diminué. De 40%, nous sommes à 10%’’, a précisé le directeur du MARCAD.

Insistant sur son optimisme quant à une élimination du paludisme au Sénégal, le Pr Gaye a plaidé pour davantage de moyens financiers.
 

‘’ Beaucoup de nos stratégies sont financées par l’extérieur. Il nous faut maintenant des financements domestiques et locaux pour consolider les acquis’’, a-t-il martelé.

mercredi 12 juillet 2017

ERADICATION DU PALUDISME : La chercheuse sénégalaise Aminata Colé Lô préconise la surveillance des ’’prrsonnes asymmptomatiques"

La chercheuse sénégalaise Aminata Colé Lô, dont les recherches portent sur les voies et moyens de faire disparaître le paludisme en Afrique, a préconisé une plus grande surveillance des ’’personnes asymptomatiques’’ en vue d’éradiquer cette maladie.



"Le parasite responsable de la transmission du paludisme est très variable. Il change de forme au niveau de ses gènes pour devenir’’ résistants aux médicaments utilisés. Il faut avoir toujours un œil sur l’état du paludisme dans le pays’’, a recommandé la spécialiste en parasitologie. 

Aminata Colé Lô présentait son protocole de recherches sur le paludisme, mercredi, à Accra (Ghana), lors de la deuxième rencontre annuelle de l’Alliance pour l’accélération de l’excellence en science en Afrique (AESA).

Dans le cadre de ses recherches, Mme Lô mène "des recherches sur le paludisme chez les personnes qui ont le parasite dans le sang mais qui ne manifestent pas le paludisme, c’est-à-dire les personnes asymptomatiques".

Selon la chercheuse, ces personnes qui ont le parasite du paludisme tout en n’étant pas malade sont susceptibles de transmettre la maladie.

"L’objet de mes recherches est de faire disparaître le paludisme en Afrique. Au Sénégal, depuis plusieurs années, le service de parasitologie de l’UCAD, dirigé par le professeur Oumar Gaye, a mené des études sur le paludisme’’, lesquelles "ont donné des résultats, parce que le paludisme a drastiquement diminué", a-t-elle souligné. 

"Maintenant ce qui reste, c’est de faire des surveillances’’ et maintenir le niveau de vigilance, a ajouté Aminata Colé Lô, titulaire d’un doctorat de parasitologie à l’UCAD et boursière du Malaria Research Capacity Development in West and Central Africa (MARCAD).

"Je suis en train de soumettre mon projet au comité d’éthique, pour mener des études au niveau des hommes. Il faut avoir un accord de ce comité. J’espère qu’à la conférence de MIM (Multilateral Initiative on Malaria), en avril 2018, je présenterai mes premiers résultats préliminaires. D’ici trois mois, j’irai sur le terrain et commencer les prélèvements chez les personnes", a annoncé la chercheuse sénégalaise.

"L’objectif, c’est de chercher le paludisme chez les personnes qui ne sont pas malades. Avec l’état du paludisme, les gens peuvent dire que cette maladie a disparu mais ce n’est pas le cas’’, puisque cette maladie "reste toujours même dans les zones endémiques", a-t-elle indiqué. 


"Il y a toujours le paludisme chez des personnes qui ne sont pas malades", a poursuivi Aminata Colé Lô, dont l’intention est de s’investir également dans la surveillance de l’efficacité de l’utilisation du primaquine chez les enfants.

Des chercheurs du Malaria research capacity developpement in West an central Africa (MARCAD) à la deuxiéme rencontre annuelle des 11 progammes de DeltAasAfrica

La deuxième Rencontre annuelle pour l’accélération de l’excellence en science en Afrique (AESA) est ouverte, lundi à Accra, au Ghana en présence de plusieurs scientifiques en provenance d’Afrique, d’Asie et d’Europe, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
 
Les travaux ont été lancés par le ministre de l’Environnement, des Sciences, Technologies et de l’Innovation du Ghana, Frimpong-Boateng.

"Nous sommes heureux d’accueillir certains des meilleurs esprits de l’Afrique au Ghana, qui montre un engagement de nos scientifiques pour galvaniser les ressources pour résoudre nos problèmes urgents de santé", a déclaré le professeur Kwabena Frimpong-Boateng.
 
Des chercheurs du Malaria research capacity developpement in West an central Africa (MARCAD) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) participent à la rencontre de trois jours.

Le Directeur du MARCAD, le professeur Oumar Gaye va d’ailleurs y faire une présentation sur la recherche sur le paludisme.

Lors de la cérémonie d’ouverture, plusieurs intervenants ont appelé à une coopération plus affirmée entre les scientifiques du continent africain. Il s’agit également pour beaucoup d’entre eux de faire de sorte que les recherches scientifiques soient bénéfiques aux populations.



Des scientifiques issus de 54 institutions de 21 pays africains vont présenter leurs travaux novateurs lors de ces rencontres initiées par l’Excellence en développement du leadership, de la formation et de la science (DeltasAfrica), un programme lancé en 2015 avec le soutien de Wellcome Trust et du Département britannique pour le développement international.

C’est un programme doté d’un fonds de 57,3 milliards de frs CFA destiné à former des leaders de la recherche de classe mondiale avec des engagements de financement jusqu’en 2020 par l’Académie des sciences et de l’Alliance du NEPAD pour accélérer l’excellence en science en Afrique (AAS)....

mercredi 21 juin 2017

Film de la Célébration des 15 ans de recherche du Service de Parasitologie' à Keur Socé


Retour en images sur les moments forts de la célébrations des 15 ans de recherche du Service de Parasitologie-Mycologie de l'UCAD à Keur Socé. Une journée riche en expérience qui a valu le déplacement du Président de l'Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse, et du Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Ibrahima Thioub.


 

mardi 30 mai 2017

CELEBRATION 15 ANS DE RECHERCHE DU SERVICE DE PARASITOLOGIE-MYCOLOGIE DE L'UCAD A KEUR SOCE / CENTRE DE RECHERCHE ET DE FORMATION DE KEUR SOCE

Le Service de Parasitologie-Mycologie de l'UCAD a célébré ses 15 ans de recherche au près des populations de Keur Socé dans la région de Kaolack, samedi 20 Mai 2017. Une présence inscrite dans le cadre de la lutte contre la maladie. Une visite guidée du Centre de Keur socé a été organisée à cette occasion en présence du Président de l'Assemblée nationale et du Recteur de l'Université de Dakar. Le dit centre a été construit par le Service de Parasitologie pour développer l’excellence dans la formation et la recherche en zone rurale.


lundi 22 mai 2017

Professeur Oumar Gaye: ''L’innovation apportée par les chercheurs du centre de recherche et de formation de Keur Socé a permis une évolution par une approche communautaire’

Le Centre de recherche et de formation de Keur Socé, dans le département de Kaolack (centre), lieu d’expérimentation du premier test de diagnostic rapide et communautaire du paludisme, a célébré samedi ses quinze ans d’existence par une cérémonie présidée par le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a constaté l’APS.

 La manifestation organisée dans l’enceinte de ce centre de recherche initialement dédié au paludisme a notamment permis à ses responsables de revenir sur les résultats des recherches menées dans ce laboratoire implanté dans cette commune située aux faubourgs de la ville de Kaolack. ‘’Les résultats des recherches sur les résistances liées à la maladie du paludisme ont permis de développer une stratégie de lutte basée sur une détection systématique avant tout traitement. 

L’innovation apportée par les chercheurs de ce centre a permis une évolution par une approche communautaire’’, a expliqué le professeur Oumar Gaye, responsable dudit centre. Cette nouvelle approche dans la lutte contre la maladie a ensuite été adoptée au niveau national par le programme national de lutte contre la maladie. Elle a ensuite été adoptée et recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a souligné le professeur Gaye.

 ‘’Il fallait insister sur les diagnostics biologiques. Nous n’avions pas assez de techniciens et de microscopie pour l’ensemble du territoire. Nous avons alors pensé qu’en renforçant les capacités des agents de santé communautaire il était possible d’avoir de bon relais’’, a-t-il rappelé. Selon lui, le centre de recherche a donné de réelles satisfactions après quinze ans de présence au point de se lancer dans la recherche sur d’autres aspects de la maladie liée notamment à la diminution des parasites et de leur quantité dans le sang des patients.

 Il a ajouté : ‘’Au-delà du paludisme, nous adressons d’autres questions de santé comme les infections respiratoires aigües chez les enfants, les problèmes de parasites intestinaux les problèmes d’anémie et de nutrition et la santé de la reproduction’’ ‘’C’est un ensemble de pathologies que nous sommes en train d’adresser des questions de recherche pour produire des évidences pour l’ensemble des programmes nationaux de lutte’’, a insisté le chef du service de parasitologie mycologie de la faculté de médecine de l’université de Dakar.

 ‘’Nous avons cette ambition d’avoir l’excellence au niveau des zones rurales et beaucoup de stratégies que nous avons développées nous avons pu les concevoir à partir de la base rurale de Keur Socé’’, a-t-il indiqué à des journalistes. Il a également souligné la nécessité de renforcer les moyens du centre de recherche qui a permis une certaine reconnaissance de l’OMS à l’action des chercheurs sénégalais dans la lutte contre le paludisme au point de faire de Dakar l’hôte en 2018 de la conférence mondiale sur le paludisme. ( Source  APS)

Recteur UCAD"Le centre de recherche et de formation de Keur Socé a le privilège d’indiquer ce que doit être l’université. Une université au service de la société installée au cœur de la société''

Le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le professeur Ibrahima Thioub, a invité, samedi, les parlementaires à œuvrer au rapprochement de l’université avec les terroirs afin de permettre aux populations de bénéficier des résultats de la recherche. 

‘’L’Assemblée nationale, c’est la voix du peuple. Toutes les régions et tous les terroirs y sont représentés. Si nous voulons connecter l’université à tous ces terroirs, un des chemins privilégié reste l’Assemblée nationale’’, a-t-il notamment déclaré. Le recteur de l’UCAD s’entretenait avec des journalistes en marge de la célébration des quinze ans d’existence du centre de recherche sur le paludisme de Keur Socé, dans le département de Kaolack. ‘’L’Assemblée nationale reste un passage particulièrement efficace. Nous appelons les députés à se rapprocher de l’université. L’université se rapprochera d’eux pour pouvoir être présente dans tous les terroirs afin de mettre les résultats de la recherche et de la formation au service de la communauté’’, a insisté M. Thioub.

 Le président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse a présidé la manifestation organisée dans l’enceinte du centre érigé dans la commune de Keur Socé, à une quinzaine de kilomètres de la ville de Kaolack (centre), a constaté l’APS. Ce centre de recherche et de formation sur la lutte contre le paludisme s’est illustré à travers la mise en œuvre d’une approche basée sur le test de dépistage rapide et communautaire du paludisme. Une stratégie adoptée et recommandée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), selon ses responsables. 

‘’Ce centre a le privilège d’indiquer ce que doit être l’université. Une université au service de la société installée au cœur de la société par le service de parasitologie de la faculté de médecine et d’odontologie qui a décidé de quitter le confort de Dakar pour venir s’installer au cœur du Saloum y conduire une recherche de pointe avec des équipements de pointe’’, a souligné le recteur de l’UCAD.

 ‘’La recherche a été conduite avec les populations et mise au service des populations. Les résultats ont été diffusés. Aujourd’hui ces résultats rayonnent au niveau international. Nous avons agi localement mais avons également impacté le niveau planétaire’’, a-t-il fait valoir. Il a ajouté : ‘’C’est cela l’université. C’est ce qui est attendu de nous. Cette image d’une université au service de la société que nous sommes en train de promouvoir avec la fête qui est ici organisée pour célébrer les quinze ans du centre de Keur Socé’’. 

Commentant les résultats obtenus garce aux travaux de recherche menés dans le centre de Keur Socé, Moustapha Niasse a pour sa part parlé de ‘’révolution positive’’. ’’Habituellement la recherche s’arrêtait au sommet dans la haute hiérarchie de l’enseignement universitaire et dans les laboratoires spécialisés. Quand ce concept de recherche descend à la base jusque dans la zone rurale et atteint ces résultats on peut dire que les objectifs ont été atteints’’, (source APS)

mercredi 10 mai 2017

« Explique-moi la Vaccination »: une série d’animation scientifique dans les établissements scolaires de Dakar

Docteur Hélène BROUTIN, du Service de Parasitologie-Mycologie de la Faculté de Médecine de l’UCAD, et ses collaborateurs du CNRS, IRD, IPD ont démarré, ce lundi 08 Mai 2017, une série d’animation scientifique dans les établissements scolaires de Dakar. La rencontre scientifique est destinée aux élèves de CM2 et de troisième secondaire.

Trois établissements ont déjà accueilli, une exposition interactive intitulée « Explique-moi la Vaccination ». Le but est de permettre aux élèves d’augmenter leurs connaissances dans le domaine. 


Le Dr. BROUTIN du Service de Parasitologie-Mycologie a, lors de ces premiers jours d’interaction, coordonné le groupe d’animateurs dans les quatre stands suivants :
- Planète microbes : découverte du monde microscopique
- Comment les microbes se transmettent ?
- Comment l’organisme se défend ? 
- Comment ça marche un vaccin ? 


La série d’animation scientifique sera clôturée demain, jeudi 11 Mai 2017, dans les lycées dakarois :  Lycée Moderne de Dakar (LyMoDak), le Collège Bilingue (LCB) et l’école Actuelle Bilingue (EAB)









mercredi 26 avril 2017

Le Service de Parasitologie de l’UCAD pour l’élimination du paludisme au Sénégal



La journée mondiale de lutte contre le paludisme a été célébrée, ce mardi 25 avril, à Kaolack.  La rencontre a été présidée par le Ministre de la santé et de l’action sociale Dr. Awa Marie Coll Seck en présence d’autorités administratives, religieuses, sanitaires et d’un grand public.



Dans le cadre de l’étroite collaboration entre les services du ministère de la santé et  de son Service, Chef du Service de Parasitologie-Mycologie de la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Professeur Oumar Gaye, a répondu présent à l’invitation du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) à la cérémonie officielle tenue à Kaolack.

Le thème choisi pour cette édition est « en finir pour de bon avec le paludisme ». Un thème en phase avec l’ambition du Service de Parasitologie   de 50 % de ses activités de recherche au paludisme pour son élimination au Sénégal.

Depuis sa création en 1960 jusqu’à nos jours, le Service de Parasitologie a mené plusieurs travaux ayant permis la réorientation de stratégies préventives et curatives et l’adoption de nouveaux outils dans le domaine de la lutte contre les maladies parasitaires en général au Sénégal et particulièrement dans la lutte contre le paludisme comme :

-      -    La révision de la politique de traitement des formes simples de paludisme en 2003.

-      -    La mise en place de nouveaux outils de diagnostic biologique du paludisme en 2004 qui ont permis au ministère de la santé d’inscrire dans sa politique de traitement de 2010 l’obligation de confirmer les cas de paludisme par le diagnostic biologique avant toute prescription d’antipaludiques.
-     Les résultats des études du département de parasitologie portant sur le suivi de la résistance aux antipaludiques.

-      -L’adoption de la SP (Sulfadoxine Pyriméthamine) pour la prévention du paludisme chez la femme enceinte ce qui a valu au Sénégal en 2006 d’être le premier pays en Afrique de l’ouest à adopter cette stratégie en remplacement de la chloroquine.

-        -  L’adoption de l’Artésunate en intrarectale pour les prétransfert en cas de paludisme grave

-        -  Une certification pour le contrôle de qualité des TDRs en 2009 par l’OMS/FIND
-         
   -Une contribution à l’élaboration du plan stratégique 2011-2015 et de 2016-2020 orienté vers l’élimination du paludisme grâce aux enquêtes MICS-EDS démarré en  2009.

Les autorités sanitaires du Sénégal se sont fixéee pour objectif d’aller vers la pré-élimination du paludisme en 2020 et son élimination en 2030. Avec ses différents programmes de recherche et de formation tel que le Malaria Research Capacity Developemment ( MARCAD) , le réseau de l’Afrique de l’Ouest pour la surveillance du traitement antipaludique et le suivi de la résistance (WWARN/ WARC) le service de parasitologie compte collaborer pour l’atteinte de ces objectifs.

 Dans la même dynamique et de par sa grande expérience dans le domaine de la recherche sur le paludisme, le Service de Parasitologie a été sélectionné  pour l’organisation de la  7ème Conférence Panafricaine sur le Paludisme (MIM), prévue en 2018.

jeudi 13 avril 2017

18ÈMES JOURNÉES MÉDICALES DE LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE L’UCAD: Présentations Service Parasitologie Mycologie

L'équipe du Service de Parasitologie Mycologie de l'UCAD a participé à la 18ème édition des journées médicales de la Faculté de Médecine de l'Université de Dakar. La rencontre tenue du 10 au 13 avril 2017 a été placée sous le thème: "Les urgences" .
Le Service de Parasitologie médicale, dirigé par le Pr Oumar Gaye, a saisi l'occasion pour présenter ses dernières études à la communauté scientifique venue assister à ce grand rendez-vous.
Cette année 2017, les journées médicales de la Faculté de Médecine s’inscrivent dans le cadre de la célébration du centenaire de la Faculté de Médecine, Pharmacie et d'odontologie de l'UCAD .




lundi 10 avril 2017

Recherche en santé : Une alliance pour s’attaquer aux maladies prioritaires en Afrique de l’Ouest

Trois institutions de recherche ayant chacune une expertise avérée dans le domaine de la santé se sont données la main pour mieux s’attaquer aux maladies prioritaires dans la sous-région ouest africaine. Cette nouvelle alliance, dénommée West africa global health alliance (Wagha), a été lancée ce 7 avril 2017 à l’Ucad.



Au mois d’octobre dernier, les trois institutions que sont le Medical research council (Mrc) de Grande-Bretagne, à travers son bureau de la Gambie, l’Institut de recherche en santé, surveillance épidémiologie et formation (Iressef) du Pr Souleymane Mboup et l’Ucad, par le biais du Service de parasitologie-mycologie de la Faculté de Médecine, avaient signé une convention de partenariat. Cette collaboration a été vite opérationnalisée avec le lancement, hier, du West africa global health alliance (Wagha).
Les objectifs de cette alliance sont la conduite de la recherche en santé mondiale avec un focus sur les priorités en Afrique de l’Ouest ; le développement de projets de recherche collaboratifs et leur mise en œuvre ; la formation et le renforcement des capacités des chercheurs et personnels d’appui, l’échange de scientifiques, la mise en place de plateformes pour le partage et la mutualisation des ressources et équipements ; la promotion de la recherche biomédicale et sa traduction en évidences scientifiques pour impacter les politiques de santé.
« Nous lançons le West africa global health alliance (Wagha) pour la recherche, la formation et pour une plus grande mobilité des scientifiques de ces trois grandes institutions afin de mieux prendre en charge les grandes questions de santé publique qui se posent dans toute la sous-région », a indiqué le Pr Ibrahima Thioub, recteur de l’Ucad. 

A l’en croire, le Mrc est une vieille institution du Royaume-Uni qui regroupe une expertise et une compétence avérées sur de très nombreuses questions de santé publique. Pareille pour l’Ucad qui fête son centenaire à travers la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie.

 « Nous sommes en alliance avec l’Institut de recherche en santé, surveillance épidémiologie et formation, créé par le Pr Souleymane Mboup et qui a une très grande expérience et notoriété sur le plan national et international. En mettant ensemble nos forces, nous pensons que ce sera une contribution majeure à la recherche, à la formation, au service à la communauté sur des questions cruciales pour le développement social, économique et culturel de nos sociétés, que sont les problèmes de santé, particulièrement de santé publique », a soutenu Ibrahima Thioub....

vendredi 7 avril 2017

L’ALLIANCE "WAGHA" POUR BOOSTER LA RECHERCHE EN SANTÉ PUBLIQUE LANCÉE À DAKAR



L’accord dénommé "West Africa global health alliance" (Wagha), destiné à booster la recherche scientifique en santé publique, a été lancé, vendredi, à la Faculté de Médecine et d’Odontologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).




L’accord a été conclu entre l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF) et le Centre de recherche médical de la Gambie, filiale du Médical Reseach center (MRC) de la Grande Bretagne. 

L’objectif de cette alliance est de "combiner les recherches médicinales en santé publique entre les trois entités, mais aussi de développer les échanges en recherches sanitaires, notamment la fluidité du personnels, professeurs, des étudiants entres les différents structures" a soutenu le recteur de l’UCAD, le professeur Ibrahima Thioub.

"Il s’agit en fait d’un projet sur lequel nous avons réfléchi en novembre 2016, pour le mettre en place, au profit de la recherche en santé publique au Sénégal et dans la sous-région" a-t-il souligné.

Le recteur de l’UCAD a fait remarquer que le point focal du Wagha est le Service de parasitologie mycologie de la faculté de Médecine de d’Odontologie qui travaille en intelligence avec les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé.

"Nos actions devront être focalisées sur les maladies transmissibles et non transmissibles, celles relatives à la santé de la femme et de l’enfant" a, pour sa part, indiqué le coordonnateur général du (MRC) Grande Bretagne, Sir Jonh Sarvill.


Aussi, M. Sarvill a ajouté que des "recherches scientifiques sur les maladies infectieuses chroniques" seront aussi prises en compte.....

mercredi 29 mars 2017

Visite au Centre de Recherche et de Formation de Keur Socé ( Kaolack/ Sénégal)

Le Chef du Service de Parasitologie Mycologie de l’UCAD, Pr Oumar Gaye et son équipe ont effectué une visite, ce lundi 27 mars 2017, au Centre de recherche et de formation de Keur Socé situé dans le district de Ndoffane à 200 km de Dakar à 15 km de la ville de Kaolack. L’objectif de la mission était de faire l’état des lieux du Centre et faire le point sur les éventuelles améliorations à faire sur place.

La visite a été organisée en prélude du lancement du West Africa Global Health Alliance (WAGHA) prévu le 7 avril prochain à Dakar. Un évènement qui témoigne de la forte collaboration scientifique entre le Sénégal et la Gambie.
Le Centre de recherche et de formation de Keur Socé a été créé en 2009 avec l’appui du Malaria Clinical Trial Alliance (MCTA), de la fondation Gates et de l’EDTCP. Des activités de recherche y sont régulièrement menées depuis 2010.
Le Centre constitue une plateforme où des programmes de recherche sur le paludisme et des programmes élargis aux autres pathologies tropicales telles que les maladies bactériennes émergentes sont actuellement déroulés.
Il permet également d’adresser des questions de recherche portant sur des pathologies tropicales particuliérement en milieu rural. Une des particularités du centre, c’est son observatoire de suivi démographique et sanitaire des populations.  Les données qui y sont recueillis permettent la mise en œuvre de stratégies, notamment, des interventions préventives ou curatives. Le Centre de Keur Socé permet également l’évaluation régulière des nouveaux outils de diagnostics et de protocole menés par le Service de Parasitologie de la Faculté de Médecine de l’UCAD.
Le centre sert également de cadre pour l’organisation de session de formation à l’intention des techniciens biologistes et jeunes chercheurs.

Pour faciliter le bon déroulement des différentes activités qui y sont menées, le centre dispose d’un site d’hébergement pour l’accueil des étudiants, médecins et autres scientifiques stagiaires.
Le Centre de formation et de recherche de Keur Socé est bien positionné pour montrer l’ensemble des réalisations du Service de Parasitologie Mycologie de la Faculté de Médecine lors de la grande conférence comme la prochaine conférence internationale sur le paludisme du  MIM va se tenir  à Dakar en avril 2018. Une rencontre qui sera organisée par le Service de Parasitologie et à laquelle sont attendus quelques 2500 participants.

FMPO: Lancement officiel du projet WAGHA

Les chercheurs du Medical Research Council de Gambie (MRCG) maintiennent depuis plusieurs années des collaborations scientifiques avec des collègues de l'UCAD, notamment avec l'équipe de Bactériologie -Virologie du Pr Souleymane Mboup avec les programmes VIH et Tuberculose et celle de Parasitologie du Pr Oumar Gaye avec les programmes Paludisme et Helminthiases.
Ce partenariat s'est renforcé et en octobre 2016 a été mise en place une alliance stratégique, le West Africa Global Health Alliance (WAGHA). L'Alliance regroupe les 3 institutions, le MRC de Gambie, l'Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF) dirigé par le Pr Mboup et l'UCAD avec le service de Parasitologie médicale et son centre de Formation et de Recherche de Keur Socé comme coordonnateur des activités. Monsieur le Recteur de l'UCAD, Professeur Ibrahima Thioub, a signé la convention tripartite pour le compte de l'UCAD, il y a de cela 6 mois. La cérémonie officielle de lancement du WAGHA aura lieu le 7 avril 2017, à la Salle du Conseil de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontologie (FMPO) de l'UCAD.

mercredi 22 mars 2017

Sénégal: Thème journée mondiale de lutte contre le paludisme 2017

Le Sénégal à l’instar de la communauté internationale célèbre la journée mondiale de lutte contre le paludisme (JMP) le Lundi 25 avril 2016 
sur l'ensemble du territoire national


Thème retenu : « En finir pour de bon avec le paludisme »
Ce thème appelle le secteur de la santé, ainsi que les autres secteurs, à renforcer leur engagement dans la lutte contre le paludisme et à bâtir un partenariat global et inclusif pour l’atteinte de cet idéal commun.
L’objectif de cette journée est de sensibiliser les populations sur l’importance d’une mobilisation accrue autour de la lutte contre le paludisme dans le cadre de la pré-élimination mais également de mobiliser de nouveaux partenaires nationaux et internationaux, notamment le secteur privé et la société civile, autour de la lutte antipaludique.
3,2 milliards de personnes environ soit près de la moitié de la population mondiale sont exposées au risque de contracter le paludisme.
Les jeunes enfants, les femmes enceintes et les voyageurs venant de régions exemptes de paludisme sont particulièrement vulnérables à la maladie lorsqu’ils sont infectés.
Le paludisme est une maladie évitable dont on peut guérir si on est pris en charge précocement et de façon adéquate. Les efforts déployés au niveau mondial ces dix dernières années ont permis de réduire considérablement la charge de la maladie dans de nombreux endroits.
Entre 2000 et 2015, l’incidence du paludisme (le nombre de nouveaux cas parmi les populations exposées) a baissé de 37% à l’échelle mondiale tandis que le taux de mortalité a reculé de 60% toutes tranches d’âge confondues et de 65% chez les enfants de moins de 5 ans.
Ces résultats, bien que satisfaisants, restent encore insuffisants par rapport aux ambitions d’élimination de la maladie. En outre l’Afrique subsaharienne continue de supporter une part importante de la charge mondiale du paludisme. En effet pour l’année 2015, 88% des cas de paludisme et 90% des décès dus à cette maladie sont survenus.
Au Sénégal, cette journée est aussi une occasion pour mettre en avant les efforts accomplis dans la lutte contre le paludisme. Cette année la célébration de la JMP coïncide avec la première année de mise en œuvre du plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2016 – 2020 et la mise en œuvre d’une campagne nationale de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (MILDA).
En prélude de cette journée, un point de presse sera organisé le vendredi 22 Avril à 10heures dans la salle de conférence du ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Placé sous la présidence d'honneur du Prof Awa Marie Coll SECK cet événement verra la participation des partenaires techniques et financiers.
Chiffres clefs sur le paludisme dans le monde
90% de la mortalité est concentrée en Afrique
78% de décès concernent les enfants de moins de 5 ans
À l’échelle mondiale : 584 000 décès liés au paludisme en 2015
3.2 milliards de personnes (50 % de la population mondiale) sont à risque
Maladie endémique dans 97 pays en 2014
 Chiffres clefs sur le paludisme au Sénégal
492 253 cas confirmés en 2015 sur l’ensemble du territoire national 
526 décès liés au paludisme en 2015 dont 158 chez les enfants de moins de 5 ans
( Source http://www.sante.gouv.sn/page-reader-activity.php?jtheme=NTQ=)